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Nous en savons un peu plus sur notre Calvaire de l'avenue Jules Guesde, grâce notamment à des internautes qui ont bien voulu nous apporter quelques éléments, nous les remercions.

On retrouve sur une carte de cassini établie au milileu du XVIIIème siècle un Calvaire près de la route de Cambray à Landrecies sur le territoire d'Avesnes le Gobert. Sur cette carte 42, on y voit également une église et un moulin. Sur une carte postale ancienne de notre calvaire actuel il est mentionné : "Avesnes les Aubert, le vieux calvaire édifié au XVIIème siècle".

Sur le fronton, dans le cercle, figure la date de 1905.

On peut alors penser que le calvaire du XVII ait pu être détruit en application des lois révolutionnaires particulièrement appliquées dans notre secteur par Joseph Lebon et reconstruit en 1905.

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Une nouvelle chapelle dédiée à Sainte Rita vient d'être érigée en 2010, sur la route de Solesmes. C'est Jean-Pierre GALLEZ, ancien fermier de Saint Aubert qui habite chez Mme Monique LEROY, ancienne cultivatrice et connaissance depuis plus de quarante ans qui l'a fait construire suite à un voeux de sa défunte mère, Raymonde GALLEZ.

 
 
rita
 
 
 
 
 

Sainte Rita naquit en mai 1381 à ROCCAPORENA près de CASCIA en Italie, elle mourut le 22 mai 1457. Sainte Rita est implorée pour être : " la sainte des cas impossibles, l'avocate des causes désespérées, le refuge de la dernière heure."

En 1841, rue de l'Erclin (actuelle rue Karl Marx), fut construite la chapelle Sainte Philomène en dévotion du Saint curé d'Ars. Cette chapelle fut édifiée pour conjurer une nouvelle épidémie de choléra qui s'abattait de nouveau sur le village et en particulier dans la rue de l'Erclin. En 1832, des avesnois furent victimes de cette maladie. C'est à Ste Philomène que l'église a reconnu le plus grand nombre de miracles et c'est ainsi que depuis l'édification de la chapelle, particulièrement destinée aux personnes ayant des problèmes locomoteurs, des guérisons étranges et inexplicables se sont produites. Après avoir prié Ste Philomène, il fallait faire trois fois le tour de la chapelle dans le sens des aiguilles d'une montre pour envisager la guérison...

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On raconte à ce sujet que des béquilles furent retrouvées accrochées au mur de l'édifice.

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Le conflit de 1914/1918 appelé aussi la grande guerre fut particulièrement meurtrier. Pour témoigner la reconnaissance envers ses enfants morts pour la France, le Conseil Municipal, par délibération du 31 Janvier 1920, décide d'ériger sur la place du "Ballué" (aujourd'hui place de l'église) un monument commémoratif. Sous celui-ci, lors de son inauguration le 10 novembre 1920, ont été déposé dans une boite en zinc, des reliques ayant appartenu à onze soldats morts pour la France. Sur les quatre faces du monument, figurent les noms et prénoms des personnes disparues, soit 155 soldats avesnois tombés lors de la guerre 14/18, ainsi que 20 soldats décédés lors du conflit de 39/45. Une nouvelle plaque en mémoire aux victimes déportées, internées, fusillées pendant la guerre 39/45 a été apposée en 2009, pour la commémoration du 8 Mai.
 
 
 
 
Sur le mur extérieur de l'église, côté rue Jules Ferry, figurent les noms des 8 soldats avesnois tués lors de la guerre 1870/1871.
 
 
 
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Tout près du monument aux morts, une stèle est dédiée à la mémoire des anciens combattants d'Afrique du Nord, Algérie, Tunisie, Maroc.
 
Eglise
 
Avesnes les Aubert est déjà citée comme paroisse avant 1076, ce qui laisse supposer qu'une première église existait avant celle dont le clocher date de 1543. L'église actuelle fit l'objet de travaux d'agrandissement à partir de 1732. Puis de 1890 à 1892 le coeur et le transept furent agrandis.Pendant le grande guerre, les allemands s'emparèrent des 3 cloches pour les faire fondre afin d'approvisionner leurs usines d'armement. Le 10 Octobre 1918, le clocher fut détruit au cours d'une bataille entre l'artillerie anglaise et allemande. On peut supposer que l'artillerie allemande voyant en ce clocher un point d'observation idéal pour les britanniques, soit à l'origine de sa destruction. La reconstruction du clocher actuel démarra le 04 Septembre 1921 date à laquelle eut lieu la pose de la première pierre. Le clocher compte à nouveau 3 cloches :
  • Renée-Pacifique-Françoise, offerte par la municipalité
  • Linette-Véronique, issue de la souscription des paroissiens
  • Marie-Agnès-Rémigia, grâce au don de l'abbé FARINEAUX, curé de l'époque

La bénédiction solennelle eut lieu le 08 Juillet 1923 par Mgr MASSART, archevêque de Cambrai. Notre église porte le nom de Saint Rémi.

A l'extérieur, scellé dans le mur surplombant le parking de la rue Jules Ferry, subsiste un vestige datant de 1543, un retable de l'ancien maître autel.

L'église, point de repère du centre d'un village, deuxième bâtiment important d'une commune après la mairie, fait l'objet de soins intensifs de la municipalité. On peut citer quelques travaux importants effectuées ces dernières décennies : la rénovation du clocher en 1961, l'installation d'un nouveau coq en 1981, la rénovation intérieure de 1985 à 1987, la réfection de la toiture en 1995, la restauration des vitraux, et enfin en 2010, la réparation des escaliers avec la construction d'une rampe d'accès pour les personnes à mobilité réduite.

En 1893, la vieille Mairie étant dans un état lamentable, la construction de l'actuel bâtiment et de logements pour le directeur de l'école et les instituteurs est envisagée par les élus. Le projet connut quelques réticences de la population qui n'était pas favorable à la construction sur la Grand Place, ainsi que le Préfet du Nord qui souhaitait faire procéder à la réparation de l'ancienne mairie. L'autorisation préfectorale fut enfin obtenue le 16 juin 1899.

Le dimanche 15 Juin 1902, à onze heures précises eut lieu l'inauguration officielle de la nouvelle mairie et des locaux scolaires par M. Jean-Baptiste LEMAIRE, maire, sous la présidence de M. Paul BERSEZ, maire de Cambrai, député du nord, accompagné de M. DELCROIX, conseiller général.

 

Les services administratifs, le bureau du Maire, celui du secrétaire de mairie  au rez de chaussée, une grande salle des cérémonies à l'étage, constituaient la partie centrale du bâtiment.

 

De chaque côté, les logements pour les instituteurs avaient été aménagés.                                                           

Peu à peu, les locataires sont partis et les services administratifs ont occupé tout l'espace disponible.

Le 14 février 1991, dans la nuit, un incendie s'est déclaré au rez de chaussée de l'hôtel de ville et a détruit les services administratifs. La commune a perdu une partie de son patrimoine, notamment les registes d'état civil. Ces derniers ont été remplacés par des copies.

 

Les travaux de reconstruction de l'hôtel de ville ont duré deux ans. L'inauguration du bâtiment transformé a eu lieu le 11 décembre 1993.

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La façade de la mairie a été conservée. L'intérieur du bâtiment a été aménagé pour répondre aux normes actuelles de sécurité et d'accessibilité. Un grand ensemble vitré agrémente l'arrière sur toute la hauteur.

Les deux vitraux ont été récupérés après l'incendie et restaurés. Le premier a pris place dans l'entrée à gauche et le second a été posé sur le mur du couloir près du bureau de Madame le Maire.

Un métier à tisser, dans le hall d'entrée, sous le grand escalier, rapelle que la commune d'AVESNES LES AUBERT était un centre de tissage très actif dans la région.